Belote, rebelote et dix de der !
On ne va pas y passer dix ans et je ne sais combien de posts encore, ça va lasser tout le monde, moi la première.
Alors je préfère mettre cartes sur table et publiquement aujourd’hui, comme ça on ne pourra pas imaginer que je bluffe ou je ne sais quoi qui pourrait évoquer un jeu.
Voilà plusieurs mois que ça recommençait, subrepticement, j’allais dire innocemment (mais non, rien n’est innocent.) Du « tiens, j’aimerais avoir des nouvelles » à « je te souhaite une bonne ceci ou cela » Noël, jour de l'An, st Valentin, et bla et bla...
Et moi de rester sur mes positions (un âne bâté je vous dis !)
Et vas-y que je passe mon tour et que Monsieur tape toujours dans la pioche, on ne sait jamais, on peut tirer une bonne carte et remettre le paquet en jeu, non ?
Alors voici ce que j’ai répondu, mot pour mot :
Il me semble que tu n’aies pas bien compris tout de même…
Je n’ai pas besoin de relire tes mots pour moi, ils ont eu leur puissance en leur temps et je me souviens de tout, merci bien.
Pas besoin de post de rappel ou de mail copié/collé.
Que cherches-tu à faire ?
Tu me sens mal et tu crois être d’un quelconque secours ???
C’est inouï et extrêmement culotté puisque tu en es la cause !!!
Je ne veux pas que tu « rallumes » quoique ce soit, je refuse d’aller mieux par ton biais, je ne veux pas revenir vers toi de quelque façon que ce soit, je ne veux pas t’appeler ni t’entendre ni revivre sans cesse des choses du passé. Mon amertume et ma mélancolie m’appartiennent désormais. Je progresse de mon côté, j’ai déjà oublié le goût des larmes, ça c’est vrai et c’est déjà bien.
Pourquoi cherches-tu sans cesse à me rappeler cette douleur en prolongeant indéfiniment l’enfer des adieux ?
Si tu ne m’oublies pas, fais au moins semblant.
Sale traître !
Voilà bien longtemps que mon château de cartes s’est effondré.
Et pour ma part, j’ai lâché ma donne au vent, je ne joue plus qu’aux jeux où je suis sûre de ne pas morfler.
^v^