On s’en fout mais…
Je réponds à plusieurs sollicitations ici et ça et là et me résous à vous raconter un peu ma vie.
Oui… non… mais là on me le demande et en plus faut que je trouve 7 vérités !
Ce qui me gêne à la base, c’est le 7 : je suis fâchée avec les chiffres, j’aime pas les horaires, le réveille-matin, les dates, les âges, les notes, les barèmes, les numéros de téléphone trop faciles à retenir… alors j'ignore si le compte sera bon.
Non, et puis ce qui me gêne davantage, c’est le mot « vérité » : je ne prétends pas détenir des vérités, et peut-être encore moins sur moi que sur d’autres. Jamais évident d’exposer des choses tranchées, tout se nuance et change tellement selon l’humeur, les résolutions, les rencontres…
Et puis j’ai tellement et gravement confiance en moi ! Si, si, ça respire l’autosatisfaction par ici, vous sentez pas ?
Bon, c’est pas tout ça mais je bavarde, je bavarde et je vous en ai déjà balancé quelques-unes, pour résumer :
- J’aime pas les chiffres
- Je suis fâchée avec la ponctualité
- Je suis une éternelle emmerdeuse qui remet tout en question
Et toc, je me débarrasse des premières d'une pirouette, zou ! à
Alors, pour commencer plus sérieusement, (et certains l’ont appris à leur dépends)
- Je n’ai aucun sens de l’orientation :
Autant je peux avoir une horloge dans la tête (parce que je ne porte jamais de montre, pas besoin, je sais toujours l’heure qu’il est et à quel point le temps fuit inexorablement pour m’esquinter durablement) autant je suis nulle sur le plan spatial. Je suis capable de me perdre chez mon propre père faut dire que je le vois souvent, ça doit être ça, sa femme adore m’inviter et confondre le placard avec la salle de bains. Dans une grande ville, je suis mon compagnon ou ma compagne comme un petit chien avec une confiance candide qui peut dérouter. Les hommes peuvent se sentir boussole, prince multi-fonctions et même un peu couteau suisse avec moi, pas honte de solliciter leur aide et de me réfugier contre eux dans une foule hostile… ou même un couloir d’hôtel vide à la réflexion. Avouez que ça peut être angoissant, non ? Avec un volant entre les mains, un gps et une carte michelin, c’est pire. Vous ajoutez ça à un manque de bol chronique et je vais aller me garer complètement à l’opposé de ma destination et devoir la rejoindre avec mes talons de 11 cm, ma valise à roulettes qui ne roule plus et une bonne dose de mauvaise humeur. Sauf que moi au moins, je ne suis jamais de mauvaise foi, ça compense peut-être.
- Je suis superstitieuse : à part pour les chats noirs (les chats sont tous mes amis) ma latinité m’a légué des manies hautement improbables et insupportables telles que retourner le pain posé à l’envers, ne pas supporter la vue d'un parapluie ouvert à l'intérieur ou un chapeau sur un lit, ne pas passer sous une échelle, ne jamais porter de fringues neuves un vendredi, ne pas baiser le matin (non, ça je fais CROIRE que c’est dû à la superstition mais c’est surtout dû à une crainte viscérale des relents de rat crevé qui peuvent émaner de mon partenaire comme de moi), ne pas atteindre le nombre 13…
Par exemple, on s’est rencontrés 12 fois avec toi là ! Oui, toi, celui qui fais semblant de ne pas me lire ! Et bien c’est uniquement pour ça que je ne veux surtout plus te voir. C’est tout. C'est pas parce que t'es un immonde connard pervers lubrique et égoïste.
Non, je déconne.
En plus, c'est le 13 ème message de ce blog !!!
Faut pas croire tout ce que je dis...
- J’adore ce qui est fort : les plats épicés, le fromage, la musique, la passion, le menhir qui se reconnaîtra … à part pour l’odeur de pieds (et je vous épargne la liste de tout ce qui est nauséabond) le fort me rend plus douce.
- Je suis une grande indécise sexuelle : je préfère l’Andromaque, la levrette, puis l’étoile… Je suis gentiment exhib et j’avoue quelquefois une propension certaine à être voyeuse… j’aime les hommes, puis les femmes, puis les hommes… et j’ai décidé de ne pas choisir sur ce dernier point. J’aime les deux. Et pas par effet de mode ou pour faire plaisir à quiconque. Le désir feint ou de circonstance m’agace énormément. Pas envie ? Pas envie, ok. Point barre. Où y a de la gêne, point de plaisir...
En fait, pas indécise sexuelle. Simplement gourmande, non ?
- Et la vérité bonus dont tout le monde se fout : je n’aime pas garder le même parfum, pour moi c’est comme les amants ou la cuisine, savoir varier les plaisirs, surprendre l’autre… Même si j’aime des fragrances proches et que j’ai mes chouchous, j’adore changer quand le flacon est fini. Consommer puis jeter, ça vous rappelle rien ?
Je ne refile pas le bébé à qui que ce soit, tout le monde a dû le faire.
Je vous laisse, je suis crevée, j’ai eu un week-end éprouvant pour mon sens de l’orientation comme pour mon *** et mes ***, bref, fatigant (m’enfin, pour la bonne cause… et je sais pas si je vous raconterai, j’ai envie de garder encore jalousement des choses délicieuses pour moi… avec mon air de sale gosse :-)
^v^